Crépuscule
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Il s’échappe comme la fumée
Transperçant le rythme de mon souffle
Il est la brume épaisse qui se perd dans un baiser
Laissé par l’horizon que ta silhouette camoufle
Le vent me frôle et veille sur mes douces névroses
Il promet de m’offrir la précieuse amnésie
L’idole de mes rêves coulant sur chaque pas que je pose
Dans une ville sous la vapeur d’une foule en hystérie
A l’aube je n’attends déjà plus que toi
Dans une lumière bien trop violente pour ma prose
Je m’enveloppe dans le lit ennemi et me noie
Jusqu’à sentir l’ombre de la lune en osmose
Avec toi, crépuscule, tendant tes bras magnétiques
Le déclin du jour m’éblouit et mon corps respire
C’est tous ces maux qui lentement abdiquent
Pour un précieux moment entre deux rives

Diane Painson
Instagram : @dianepainson